Pour rejoindre les merveilles naturelles de Bolivie, il faut en suer.
Pas à pied non, les Incas l'ont fait avant nous, mais en bus et le pays possède une myriade de compagnies plus ou moins "confort". Mettre le prix ne signifie rien, en Bolivie, un bus qui part c'est une chose, son heure d'arrivée en est une autre... Nos fessiers en béton armé s'en sont vue d'autant plus affuté par la rigueur des "camas", mais l'important n'est pas là, le spectacle se situe de l'autre coté de la vitre, le décor ne cesse d'émerveiller le voyageur.
Sur la route qui nous mènera dans la capitale bolivienne, nous ferons successivement plusieurs arrêts dans les villes qui parsèment le paysage andin. Une fois passé la ville de Potosi dans laquelle nous ne ferons qu'un bref arrêt (l'unique intérêt de cette bourgade réside dans la visite de la mine du Cerro Rico, paradis des voyeuristes quand il s'agit d'admirer la souffrance des mineurs coincés dans leur cercueils de poussière), nous poserons nos backpacks dans la charmante Sucre. La ville nous éblouit par son bon vivre, bourrée d'étudiants, Sucre est la ville idéale pour se reposer quelques jours après l'aventure du Salar. Elle jouit d'un climat beaucoup plus clément que ses voisines et nous en profitons donc pour arpenter lentement les méandres de la ville blanche.
Notre étape suivante, nous l'avons planifié sur le tard, il s'agira du parc national de Torotoro. Le nom du parc national revenait souvent dans les discussions avec les autres routards et l'idée de poser l'objectif de l'appareil photo sur les fameuses empreintes de dinosaures nous motivais plus que tout. De Sucre, une poignée d'heures de bus nous emmène à la bruyante Cochabamba. Pendant plus de 10 heures, nous cirerons les bancs de la place du 14 septembre avant de prendre notre prochain transport, le mini van pour Torotoro. Là, deux jours de balade dans l'impressionnant Canyon d'El Vergel, les fameuses empreintes fossilisées du crétacé et la Ciudad de Itas finiront d'apaiser notre soif d'images.
Le lendemain, le bus de Cochabamba à la Paz traversera 9 heures durant les hauts plateaux des Andes pour nous déposer, sous nos yeux ahuris, au cœur de la plus impressionnante des villes qui nous ait été donné de voir depuis six mois. La Paz accueillera non pas un mais deux membres de la famille Yon. En effet, fraichement débarquée de l'avion, Ophélie, tout sourire, n'aura mi que peu de temps à me reconnaitre parmi les accueillants de l'aéroport international.
Le trio s'élancera pendant trois jours à l'assaut de la capitale la plus haute du monde, le souffle un peu court parfois mais la tête définitivement vissée dans les nuages...
Sucre et ses allures de ville provençale
La ville blanche présente les plus belles églises de Bolivie
Marché couvert, notre lieu de prédilection, l'occasion de s'imprégner encore plus de
l'ambiance de la ville
Cochabamba et son Christ protecteur
Notre domicile fixe pour les longues heures d'attente avant le départ pour
Torotoro
Habits traditionnels de la culture Quechua
L'impressionnant canyo d'El Vergel à Torotoro (200m de profondeur)
Fossilisées dans l'argile, les empreintes de Diplodocus (à gauche) et Vélociraptor (à
droite) à quelques emcablures du village de Torotoro
Les hauts plateaux du parc national de Torotoro et la "cité de pierre" (3000m)
La Paz, tel un LEGO géant...(3600m)
Photo de famille devant le mont Illimani (6462m)
Partout la cité nous submerge comme une gigantesque vague de briques rouges qui
plonge sur la vallée. Au sommet le quartier d'El Alto surplombe le cœur de La Paz
Un coeur en béton est nécéssaire pour grimper aux différents mirador de la
ville
Dans le marché des sorcières, on trouve souvent des foetus de lamas qui pendent sur
les devantures. Les boliviens les enfouissent dans les fondations d'édifices à des fins de
prospérité
Pas à pied non, les Incas l'ont fait avant nous, mais en bus et le pays possède une myriade de compagnies plus ou moins "confort". Mettre le prix ne signifie rien, en Bolivie, un bus qui part c'est une chose, son heure d'arrivée en est une autre... Nos fessiers en béton armé s'en sont vue d'autant plus affuté par la rigueur des "camas", mais l'important n'est pas là, le spectacle se situe de l'autre coté de la vitre, le décor ne cesse d'émerveiller le voyageur.
Sur la route qui nous mènera dans la capitale bolivienne, nous ferons successivement plusieurs arrêts dans les villes qui parsèment le paysage andin. Une fois passé la ville de Potosi dans laquelle nous ne ferons qu'un bref arrêt (l'unique intérêt de cette bourgade réside dans la visite de la mine du Cerro Rico, paradis des voyeuristes quand il s'agit d'admirer la souffrance des mineurs coincés dans leur cercueils de poussière), nous poserons nos backpacks dans la charmante Sucre. La ville nous éblouit par son bon vivre, bourrée d'étudiants, Sucre est la ville idéale pour se reposer quelques jours après l'aventure du Salar. Elle jouit d'un climat beaucoup plus clément que ses voisines et nous en profitons donc pour arpenter lentement les méandres de la ville blanche.
Notre étape suivante, nous l'avons planifié sur le tard, il s'agira du parc national de Torotoro. Le nom du parc national revenait souvent dans les discussions avec les autres routards et l'idée de poser l'objectif de l'appareil photo sur les fameuses empreintes de dinosaures nous motivais plus que tout. De Sucre, une poignée d'heures de bus nous emmène à la bruyante Cochabamba. Pendant plus de 10 heures, nous cirerons les bancs de la place du 14 septembre avant de prendre notre prochain transport, le mini van pour Torotoro. Là, deux jours de balade dans l'impressionnant Canyon d'El Vergel, les fameuses empreintes fossilisées du crétacé et la Ciudad de Itas finiront d'apaiser notre soif d'images.
Le lendemain, le bus de Cochabamba à la Paz traversera 9 heures durant les hauts plateaux des Andes pour nous déposer, sous nos yeux ahuris, au cœur de la plus impressionnante des villes qui nous ait été donné de voir depuis six mois. La Paz accueillera non pas un mais deux membres de la famille Yon. En effet, fraichement débarquée de l'avion, Ophélie, tout sourire, n'aura mi que peu de temps à me reconnaitre parmi les accueillants de l'aéroport international.
Le trio s'élancera pendant trois jours à l'assaut de la capitale la plus haute du monde, le souffle un peu court parfois mais la tête définitivement vissée dans les nuages...
Je veux bien que tu me ramenes un foetus Morgan
RépondreSupprimerComme toujours les images parlent d elles même,c est magique votre voyage,bien venu a la troisième aventurière,entre frère et sœur ça fait plaisir,merci Morgan pour tous ce merveilleux voyage,a travers nos petit écrans.
RépondreSupprimerJ ai hâte de vous revoir mes oiseaux migrateurs,je vous aime.bisou aux trois.